IL NE FAUT AVOIR AUCUN REGRET POUR LE PASSÉ, AUCUN REMORD POUR LE PRÉSENT MAIS UNE CONFIANCE INÉBRANLABLE POUR L’AVENIR.
jeudi 30 avril 2015
dimanche 26 avril 2015
Le syndrome de la termitière
Dans la société, l'Etat est l'instance qui gère le pouvoir et qui, directement ou indirectement, l'exerce aussi. Mais l'Etat n'est pas un être de nature, une entité en soi. Il devrait être la projection matérialisée et structurée des volontés convergentes des membres de la cité pour mieux assumer leur finalité.
Ceci est la théorie. La réalité est la conception très particulière que l'on se fait de L'Etat en République de Djibouti.
Une termitière est un corps dont les termites ne sont que les membres. Cela signifie qu'aucun termite ne jouit de liberté; en ce sens, aucun n'est capable d'initiative qui puisse s'écarter de la ligne de conduite d'ensemble de la termitière ou celle d'un groupe de termites donné de termites -les guerriers par exemple - étant donné que ce groupe lui-même ne fait qu'assumer un aspect de la finalité globale de l'ensemble.
En conséquence, la reine, en tant que "Chef de l'Etat" ou, si l'on veut, en tant que point focal matérialisé de toute l'énergie de la termitière, dispose de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de son "devoir", à la réalisation des objectifs à atteindre.
Des recherches ont permis en effet d'observer que, dans la termitière, toute la vie sociale est réglée à partir de la reine qui, par télépathie, envoie toutes les informations utiles aux diverses parties qui sont comme autant de membres d'un corps dont elle est le cerveau.
Et l'on s'est rendu compte que si la reine était détruite, les autres termites cessaient à l'instant même de savoir où aller et que faire; ils meurent donc eux aussi.
En conséquence, la reine, en tant que "Chef de l'Etat" ou, si l'on veut, en tant que point focal matérialisé de toute l'énergie de la termitière, dispose de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de son "devoir", à la réalisation des objectifs à atteindre.
Des recherches ont permis en effet d'observer que, dans la termitière, toute la vie sociale est réglée à partir de la reine qui, par télépathie, envoie toutes les informations utiles aux diverses parties qui sont comme autant de membres d'un corps dont elle est le cerveau.
Et l'on s'est rendu compte que si la reine était détruite, les autres termites cessaient à l'instant même de savoir où aller et que faire; ils meurent donc eux aussi.
Nous voudrions attirer l'attention que cette analogie tirée plus d'une leçon de biologie primaire mais primordiale nous permet d'éclairer la nature du pouvoir livré à lui même qui devient fou.
C'est le lieu de rappeler que tout pouvoir pour le pouvoir finit par se détruire lui-même.
Il n'y a d'authentique pouvoir humain que s'il est reconnu et s'il est pouvoir au service des hommes.
mercredi 22 avril 2015
POUR DES ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA NATION.
L'ÉTAT DE DROIT
Le 27 juin 1977, le Peuple de Djibouti, par la proclamation de son Indépendance, voulait un État de Droit en ce qui concerne la direction des affaires de l'État. C'est à dire un État dans lequel le pouvoir est service. Il voulait que l'autorité soit recentrée en son sens essentiel, auctoritas: prendre les autres en charge pour les faire grandir.
Il voulait un État de Droit où le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient clairement séparés.
Il voulait une presse libre et responsable. Il voulait aussi que puissent s'exprimer et fleurir des mouvements associatifs efficaces, des coopératives dynamiques et productives de biens.
Il voulait que les hommes et les femmes de ce pays aient le droit absolu et inaliénable de mettre l'intelligence au cœur de leur vie.
Quand l'intelligence déserte le forum, la médiocrité s'installe et tout fini en dictature.
L'intelligence et l'imagination, le Peuple de Djibouti est désireux d'en faire désormais l'axe de son organisation sociale et politique
Le Peuple de Djibouti veut que les les libertés fondamentales soient garanties pour tous et que nul ne s'arroge le droit de chosifier l'autre et de le remettre à genoux.
Le Peuple de Djibouti a souffert dans son histoire de la tragédie du colonialisme et de la condition de servile.
C'est donc par tragique inculture historique que certains qui sont aujourd'hui à la tête d'Institutions de la République se retrouvent torturant et tuant les femmes et les hommes de ce pays.
C'est par tragique inculture historique que certains qui sont à la tête d'Institutions de la République trichent, filoutent, dupent, rusent avec la loi, la morale et la conscience de ce Peuple.
Le peuple de Djibouti ne veut plus jamais humilier l'intelligence, parce qu'il veut briser ses chaînes et définitivement reconquérir son droit de parler en son propre nom et entrer désormais en partenaire majeur dans un monde majeur.
Le Peuple de Djibouti attend que la nuit se dissipe et qu'une aube nouvelle rayonne.
jeudi 9 avril 2015
POUR DES ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA NATION (Suite)
DÉSHONORER LE POUVOIR DE L'ARGENT
L'argent ne peut plus être notre maître. Tournant le dos à notre histoire et à notre géographie, à nos arts, à notre habileté, nous avons refusé notre croissance à partir de notre être et de nos ressources. Préférant l'immédiat de quelques-uns au moyen-terme de tous, nous avons choisi d'élargir épisodiquement le petit cercle des privilégiés et continuons d'étouffer les énergies du plus grand nombre. L'argent devenu notre maître nous dicte toutes nos extravagances, toutes nos faiblesses, tous nos abus. A cause de l'argent qu'il nous faut à tout prix, nous nous mettons en danger de n'avoir plus de culture authentique, pas de liberté, plus de respect pour rien, plus de famille .
Le pouvoir ne peut plus être confisqué par quelques-uns pour l'écrasement des autres. Oh! Certes, toute société doit s'organiser autour de quelques idées fondamentales. Elle doit se donner des dirigeants pour la conduire et servir les intérêts généraux. Mais nous apprenons, tous les jours, à nos dépens "que tout pouvoir livré à lui-même devient fou". Or, l'autorité se fonde sur la raison et si tu commandes à ton peuple d'aller se jeter à la mer, il fera la révolution. Mais parce que le pouvoir facile nous a tenté, parce que nous y tenons à tout prix, parce que sans lui nous paraissons vides à nous-mêmes, nous n'épargnons rien: violences de toutes sortes, tortures, meurtres avoués ou non...pourvu que nous sommes sûrs d'être seuls à bord et que nous régnons. Nous oublions que " celui qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner quand il lui plaît de grandes et terribles leçons. C'est ainsi qu'il instruit les princes, non seulement par des discours et des paroles, mais par des effets et par des exemples". Là encore l'œil de la conscience s'est allumé et nous poursuit dans la tombe de nos épreuves.
Vous me pardonnerez de ne pas savoir par où commencer dans le détail de nos souffrances. Depuis les enfants de la rue, les femmes devenues nos choses alors qu'elles sont nos mères, nos soeurs, nos filles et nos références de valeurs sûres; une jeunesse sans éducation, sans formation, sans travail, sans considération et donc sans avenir.
Vous me pardonnerez de ne pas exprimer à votre place le détail de toutes vos souffrances parce que chaque seconde, chaque minute, chaque jour, chaque mois, chaque année qui passe, chacun de nous -sauf pour ceux qui sont dans la posture du "Wait and see"-, avons le cœur bouleversé et l'esprit troublé.
Il est plus que temps que le peuple proclame, sans ambiguïté, en toute souveraineté, ses États Généraux de la Nation.
Pourquoi cette révolution? Cette révolution est fondée sur la vérité, " la vérité qui suscite au plus timide front que son amour visite, une seraine audace à l'épreuve de tout". Cette vérité EST que nous Avons mail. Un peuple qui a mal et qui le ressent est un peuple en voie de salut, car ce qui fait mal, très mal, saisit l'homme tout entier et accélère le processus de d'irruption de l'esprit en lui.
mercredi 8 avril 2015
RECHERCHE DÉSESPÉRÉMENT LA REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
En 1981, un fameux reportage, sur une chaîne de télévision française et intitulé "Une République en uniforme" sema effrois et colère aux sein des instances dirigeantes de la République. Pourtant dans ce reportage, il n'y avait rien qui méritait une telle furie. Malgré tout, la population djiboutienne, à peine sortie de plus d'un siècle de colonialisme, fut chauffée à blanc par l'élite dirigeante de l'époque, avec des mots d'ordre tels que "le blanc veut nous récoloniser", "les colons et leurs suppôts locaux veulent détruire la Nation djiboutienne."
Et c'est sans surprise que toute la population s'est levée, comme un seul homme, pour exprimer sa colère et sa détermination pour sauvegarder sa RÉPUBLIQUE. Il faut noter qu'à la tête de cette armée populaire se trouvaient l'ensemble des artistes de GACAAN MACAAN.
Ce rappel de cette tranche de notre histoire, juste pour poser la question "OÙ EST PASSÉE CETTE RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI?", "QUI SÉQUESTRE NOTRE RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI?"
Et c'est sans surprise que toute la population s'est levée, comme un seul homme, pour exprimer sa colère et sa détermination pour sauvegarder sa RÉPUBLIQUE. Il faut noter qu'à la tête de cette armée populaire se trouvaient l'ensemble des artistes de GACAAN MACAAN.
Ce rappel de cette tranche de notre histoire, juste pour poser la question "OÙ EST PASSÉE CETTE RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI?", "QUI SÉQUESTRE NOTRE RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI?"
Il faut que la République se redresse et commence à marcher sur ses deux pieds: l'État et le peuple. Au Peuple de Djibouti doit désormais répondre le Djibouti-Institutions renouvelé et définitivement à son image.
Dès lors, nous pourrons, les uns et les autres dire avec Léopold Sédar Séngor:
Notre noblesse nouvelle est
Non de dominer notre peuple
Mais d'être son rythme et son cœur
Non de paître les terres, mais comme
Le grain de millet, de pourrir dans la terre
Non être la tête du pays, mais bien
dimanche 5 avril 2015
À L'Union Nationale des Femmes Djiboutiennes
On est mère pour comprendre l'inexplicable,
On est mère pour illuminer les ténèbres.
On est mère pour couvrir, quand les éclaires zèbrent la nuit,
Quand le tonnerre viole la terre, quand la boue enlise.
On est mère pour aimer, sans commencement ni fin.
On est mère pour affronter le déluge.
Mariama BÀ.
Une si longue lettre, 1979.
Madame
AÏCHA BOGOREH DARAR, première Dame de la République de Djibouti (1977 -
2001) et fondatrice de l'Union Nationale des Femmes Djiboutiennes, du
Centre de protection des filles, "Centre Aicha Bogoreh"
lundi 30 mars 2015
AU PAYS "NI RÉSERVE NI RÉSERVÉ".
Au pays "Ni réserve, Ni réservé", Verrès et Catalina surgissent de partout et il n'est même plus de Cicéron pour dénoncer les scandales. Néron, plus arrogant que jamais s'est installé, ce qui veut dire l'heure des martyrs...
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