IL NE FAUT AVOIR AUCUN REGRET POUR LE PASSÉ, AUCUN REMORD POUR LE PRÉSENT MAIS UNE CONFIANCE INÉBRANLABLE POUR L’AVENIR.
samedi 22 août 2015
mercredi 17 juin 2015
Ramadan kareem
Au peuple de #Djibouti.
Remplace la mélancolie par l'ouvrage,
Doute par la certitude,
Le désespoir par l'espoir,
La méchanceté par le bien,
Plantes par le devoir,
Le scepticisme par la foi,
Le sophisme par le froideur calme
Et l'orgueil par la modestie.
mercredi 6 mai 2015
De la gouvernance de développement indispensable.
Amour.
Sentiment de profond attachement à Dieu, à son prochain et à sa patrie. Ce sentiment suppose l'estime de soi et banit l'orgueil, la haine, l'antipathie et les luttes fratricides.
Préservation de la Vie.
Acton de créer les conditions matérielles, psychiques et intellectuelles pour que la Vie humaine, en tant que Valeur Suprême dans l'échelle des Droits de L'homme, soit sauvegardée et se développe dans ses fonctions de base.
Sens élevé de responsabilité.
Forte conscience d'assumer une charge et de répondre des conséquences qui en découlent, il exclut irresponsabilité, le laisser-aller, l'inertie, le populisme.
Abnégation
Sacrifice de soi-même, de son intérêt au bénéfice de l'intérêt général; elle se présente comme le contraire de l'égoïsme.
Audace.
Grand courage, sens de l'initiative opportune, force de caractère, fermeté devant le danger ou toute situation difficile à affronter; elle s'oppose à la peur d'agir, de penser et de dire, à l'inertie administrative et sociale.
Travail.
Activité laborieuse de l'homme considérée comme facteur essentiel pour l'épanouissement personnel, la production et la croissance économique.
Dignité.
Valeur inhérente à un être humain, qui lui est propre et qui fait son honneur.
Excellence.
Degrés élevé de perfection qu'une personne a en son genre et qui s'entend du refus de la médiocrité, de la perfection et de la paresse.
L'intégrité.
État d'une personne honnête, prône et incorruptible; elle constitue l'un des fondements de la dignité humaine et fait appel au détachement, au refus de la cupidité en tant que désir indécent mesquin d'amasser des bien matériels.
Justice.
Principe moral qui exige le respect du droit et de l'équité considérée comme une justice naturelle ou morale indépendante du droit en vigueur; elle fait appel à l'impartialité et exclut l'iniquité, l'injustice, la violation du droit.
Liberté.
Faculté pour un citoyen de faire tout ce qui n'est pas contraire à la loi et qui ne nuit pas à autrui; elle s'oppose à la servitude, aux entraves, aux contraintes et à l'arbitraire.
Paix.
État de concorde, d'accord, de tranquillité, d'harmonie et de sérénité d'esprit entre les membres d'un groupe, d'une nation; elle exclut la guerre, la violence, les troubles, les divisions et les conflits.
Solidarité.
Relations entre personnes ayant conscience d'une communauté d'intérêt, qui entraîne, pour les uns l'obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance; elle s'oppose à l'individualisme et à l'égoïsme.
Vérité.
Réalité des faits, amour du vrai (ce qui est conforme à la réalité) par rapport au faux (ce qui est contraire à la réalité).
dimanche 3 mai 2015
Du développement solidaire.
Le développement exige en priorité que la population soit éveillée, que les femmes et les hommes soient éclairés afin de participer à l'activité économique.
Cette brève analyse conduit encore à donner plus de relief à cette conclusion d'Arthur Lewis.
" Les ressources d'un pays étant données, son taux de croissance est déterminé par le comportement humain et par les institutions humaines, par des facteurs comme l'énergie morale, l'attitude à l'égard des biens matériels, la propension à épargner et investir de façon productive, la liberté et la souplesse des institutions.
Les ressources naturelles déterminent le cours du développement et elle constituent un défi à l'esprit humain défi qu'il peut ou non relever. De tout cela, il en ressort que le capitalisme financier n'est fondé que dans des mains expertes. Or comment favoriser l'apparition de ces mains expertes? Par l'instruction assurément. ".
jeudi 30 avril 2015
dimanche 26 avril 2015
Le syndrome de la termitière
Dans la société, l'Etat est l'instance qui gère le pouvoir et qui, directement ou indirectement, l'exerce aussi. Mais l'Etat n'est pas un être de nature, une entité en soi. Il devrait être la projection matérialisée et structurée des volontés convergentes des membres de la cité pour mieux assumer leur finalité.
Ceci est la théorie. La réalité est la conception très particulière que l'on se fait de L'Etat en République de Djibouti.
Une termitière est un corps dont les termites ne sont que les membres. Cela signifie qu'aucun termite ne jouit de liberté; en ce sens, aucun n'est capable d'initiative qui puisse s'écarter de la ligne de conduite d'ensemble de la termitière ou celle d'un groupe de termites donné de termites -les guerriers par exemple - étant donné que ce groupe lui-même ne fait qu'assumer un aspect de la finalité globale de l'ensemble.
En conséquence, la reine, en tant que "Chef de l'Etat" ou, si l'on veut, en tant que point focal matérialisé de toute l'énergie de la termitière, dispose de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de son "devoir", à la réalisation des objectifs à atteindre.
Des recherches ont permis en effet d'observer que, dans la termitière, toute la vie sociale est réglée à partir de la reine qui, par télépathie, envoie toutes les informations utiles aux diverses parties qui sont comme autant de membres d'un corps dont elle est le cerveau.
Et l'on s'est rendu compte que si la reine était détruite, les autres termites cessaient à l'instant même de savoir où aller et que faire; ils meurent donc eux aussi.
En conséquence, la reine, en tant que "Chef de l'Etat" ou, si l'on veut, en tant que point focal matérialisé de toute l'énergie de la termitière, dispose de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de son "devoir", à la réalisation des objectifs à atteindre.
Des recherches ont permis en effet d'observer que, dans la termitière, toute la vie sociale est réglée à partir de la reine qui, par télépathie, envoie toutes les informations utiles aux diverses parties qui sont comme autant de membres d'un corps dont elle est le cerveau.
Et l'on s'est rendu compte que si la reine était détruite, les autres termites cessaient à l'instant même de savoir où aller et que faire; ils meurent donc eux aussi.
Nous voudrions attirer l'attention que cette analogie tirée plus d'une leçon de biologie primaire mais primordiale nous permet d'éclairer la nature du pouvoir livré à lui même qui devient fou.
C'est le lieu de rappeler que tout pouvoir pour le pouvoir finit par se détruire lui-même.
Il n'y a d'authentique pouvoir humain que s'il est reconnu et s'il est pouvoir au service des hommes.
mercredi 22 avril 2015
POUR DES ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA NATION.
L'ÉTAT DE DROIT
Le 27 juin 1977, le Peuple de Djibouti, par la proclamation de son Indépendance, voulait un État de Droit en ce qui concerne la direction des affaires de l'État. C'est à dire un État dans lequel le pouvoir est service. Il voulait que l'autorité soit recentrée en son sens essentiel, auctoritas: prendre les autres en charge pour les faire grandir.
Il voulait un État de Droit où le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient clairement séparés.
Il voulait une presse libre et responsable. Il voulait aussi que puissent s'exprimer et fleurir des mouvements associatifs efficaces, des coopératives dynamiques et productives de biens.
Il voulait que les hommes et les femmes de ce pays aient le droit absolu et inaliénable de mettre l'intelligence au cœur de leur vie.
Quand l'intelligence déserte le forum, la médiocrité s'installe et tout fini en dictature.
L'intelligence et l'imagination, le Peuple de Djibouti est désireux d'en faire désormais l'axe de son organisation sociale et politique
Le Peuple de Djibouti veut que les les libertés fondamentales soient garanties pour tous et que nul ne s'arroge le droit de chosifier l'autre et de le remettre à genoux.
Le Peuple de Djibouti a souffert dans son histoire de la tragédie du colonialisme et de la condition de servile.
C'est donc par tragique inculture historique que certains qui sont aujourd'hui à la tête d'Institutions de la République se retrouvent torturant et tuant les femmes et les hommes de ce pays.
C'est par tragique inculture historique que certains qui sont à la tête d'Institutions de la République trichent, filoutent, dupent, rusent avec la loi, la morale et la conscience de ce Peuple.
Le peuple de Djibouti ne veut plus jamais humilier l'intelligence, parce qu'il veut briser ses chaînes et définitivement reconquérir son droit de parler en son propre nom et entrer désormais en partenaire majeur dans un monde majeur.
Le Peuple de Djibouti attend que la nuit se dissipe et qu'une aube nouvelle rayonne.
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