EX DJIBOUTI SEMPER ALIQUID NOVI
IL NE FAUT AVOIR AUCUN REGRET POUR LE PASSÉ, AUCUN REMORD POUR LE PRÉSENT MAIS UNE CONFIANCE INÉBRANLABLE POUR L’AVENIR.
dimanche 26 mai 2019
LA PROMOTION DE LA CULTURE DJIBOUTIENNE
lundi 10 septembre 2018
LE DARMA DJIBOUTIEN
LE DHARMA DJIBOUTIEN
"Prendre le temps de la réflection, s'interroger sur le pourquoi des choses, fonder son action sur une analyse rigoureuse"
Rien de plus cardinal, pour la communauté, que la qualité de sa direction. D'elle seule, tout comme la vertu et le vice, descend du haut de la pyramide vers ses bases. L'élite dirigeante, qu'elle soit politique, intellectuelle ou religieuse, définit les valeurs communes et en érigent l'échelle. Elle est exemplaire et compétente en toutes matières ; elles désignent les buts et traces les chemins. Veuille ALLAH, le Tout-Puissant, que cette élite dirigeante ne se trompe pas, car, elle ne paie que très rarement pour ses propres erreurs.
Une légende d'Afrique de l'Ouest raconte qu'une fois un mauvais génie voulant accabler un peuple de mille malheurs, afin qu'il souffrît grandement en son âme et en sa chaire, et qu'il tournât en rond dans un cercle parfait.
Pour cela, il n'eut point besoin d'épidémies, ni de tremblements de terre, ni même de guerres en tous genres. Le mauvais esprit convoqua l'esprit du Roi de ce peuple dans une gourde magique et l'abêtit.
Si je devais paraphraser la célèbre citation de Montesquieu pour définir une des causes de notre malheur, ce serait « Je préfère mon fils et ma fille à mon frère et ma sœur, mon frère et ma sœur à mon cousin et ma cousine, mon cousin et ma cousine à mon voisin et ma voisine… »
Dans le discours des instincts grégaires qui a cours en ce moment, il s’agit de discours agissant dans le sens de l’activation de l’instinct grégaire des communautés, de sermons insensés et démentiels visant à réanimer, partout où cela se peut encore, les sentiments ethnocentriques et régionalistes des populations. Le but étant que s’établisse le faux débat, celui qui n’a aucun contenu, au sein duquel l’intelligence ne servant plus à rien cède la place à ce que chaque peuple possède en lui d’animalité. Ce type de discours agît contre le sentiment national sain, en suscitant et en alimentant des frustrations qui peuvent être réelles ou fictives. La manœuvre étant de dresser les constituants d’une même contingence nationale les uns contre les autres.
Oui, qu’elle soit récente ou ancienne, homogène ou diverse dans sa configuration tribale ou ethnique, la nation est une contingence utile, dans le sens où elle permet la formation de groupes humains devant apporter une contribution commune à la civilisation universelle et à la création. À nos nations naissantes, déjà sous-dimensionnées, les femmes et les hommes de l’ethnocentrisme et du régionalisme font courir de grands risques d’éclatement et même de disparition. Ce type de discours est, bien entendu, le fait d’individus incompétents, inintelligents, et franchement incapables de se faire une place sur le terrain fécond et exaltant des combats d’idées. Ils sont réduits, pour cela, à marchander, toute honte bue, un stock de partisans naturels, dont ils travaillent sans relâche à préciser les contours et l’individualité.
Ainsi qu’il se voit, ces politiciens volent particulièrement bas et font courir à tous le risque d’écueils subits. Ces niais publics ont leurs équivalents, niveau de conscience pour niveau de conscience, dans les États développés du monde, où à défaut d’opposer les groupes ethniques et régionaux trop longtemps harmonisés, ils œuvrent à gonfler et à animer le fantôme d’un étranger envahissant. C’est le fait des ultranationalistes et autres fascistes.
Que l'Esprit du peuple nous préserve des démons vieux et jeunes !
Les sentiments tribalistes et régionalistes agitent çà et là sont sans contenu réel. À la vérité, ils sont un non-lieu politique. D’autre part, les découpages territoriaux auxquels on y fait gravement référence, en termes de nord, sud, est, ouest, sont si récents, si peu signifiants, et très certainement si arbitraires que c’est se hisser au plus haut sommet de la bêtise que s’y attardera un instant. Quant aux inclinaisons tribales, elles côtoient de trop près l’instinct grégaire des bêtes : nous ne voulons rien en dire de plus. Le discours tribaliste, ethnocentrique et régionaliste est le plus dangereux de tous, car la plus petite braise peut mettre le feu à toutes les forêts du monde. N’attendons pas que s’installent les radios et autres sites web des Milles collines, avant de nous indigner, parce que chaque fou se fait nommer au nombre de collines dont il dispose ; et même une colline, c'est assez effrayant.
Cependant, il faut reconnaître que d’énormes disparités existent, (persiste) et souvent entretenues entre nos régions, nos villes et nos villages ; entre nos lieux-dits et hameaux, entre nos familles aussi ; et par-dessus tout, au sein des différentes entités qui composent l’entité immédiatement englobante. De même, des pratiques immondes d’injustice, de discrimination en tout genre se perpétuent jour et nuit sous nos yeux, pour le moins agacés, sans qu’aujourd’hui ni la force des mots ni celle des bras n'y puissent rien faire.
Cependant, nous devons travailler avec ardeur à remédier à ces maux, qui constituent autant de bombes à retardement, autant de mines dissimulées sur des milliers de pistes. Les guerres intestines n’ont jamais été propres à remplir une mission de construction. Au contraire, elles font tout voler dans un fracas infernal et infectent l’avenir de sentiments de haine et de destruction. Elles nous donnent le mal en stocks inépuisables. L’édification nationale requiert plutôt intelligence et le service généreux des hommes et des femmes du pays. La réussite de l’œuvre découlera de notre compétence et de notre amour de la patrie ; mais jamais de notre sauvagerie collective partagée.
Ainsi tous, où et à quelque heures de la nuit ou du jour que nous soyons, nous devons discerner, dénoncer et combattre de toutes nos forces, les moindres circonstances, situations, attitudes et langages qui concourent à consolider le sentiment tribal et régionaliste, car ces expressions ont le mérite de dévoiler au grand jour la stupidité de leurs auteurs, elles font courir à tous le risque de la destruction.
Une société de partage fondée sur une complémentarité fonctionnelle et des rapports contractuels entre acteurs.
Le projet de société de la République de Djibouti doit être porteur de plusieurs sens à travers la conquête de la dignité, la restauration de l’éthique et l’esprit de responsabilité afin de préparer les bases de la société djiboutienne de demain. Une société régie par des principes aussi nobles que novateurs tels : l’efficacité économique au service de la cohésion sociale et la confiance au service de la stabilité.
Ces valeurs ne prennent, par ailleurs, leur pleine signification qu’à travers la participation organisée et active de tous.
Ainsi, la participation est aujourd'hui un levier pour une croissance forte et durable, un instrument d’émancipation sociale et un moyen de consolidation de la pratique démocratique au quotidien.
La configuration globale de la République de Djibouti de demain repose sur la redéfinition des rôles des acteurs dans ce processus : l’État, les Collectivités locales, l’Entreprise et la Société Civile.
Une telle redéfinition suppose un changement préalable au niveau des comportements et une identification précise des cadres d’intervention dans le respect de l’éthique, de la transparence, de la confiance et de l’efficience.
L’implication des acteurs dans un changement dans la société djiboutienne nécessite le respect de la loi et de l’adhésion aux principes de la complémentarité fonctionnelle et de la contractualisation.
Ces principes supposent d’abord, la mise en place d’un cadre institutionnel définissant les prérogatives respectives des acteurs et des espaces de leur complémentarité. Ils exigent ensuite une nouvelle approche des relations entre les acteurs, basée sur une contractualisation qui définit leurs droits et leurs obligations respectifs, les élevant ainsi au rang de partenaires.
Ils impliquent enfin une convergence des actions des partenaires économiques et sociaux vers des objectifs d’intérêt collectif générant un développement solidaire.
Le redéploiement de l’État, la décentralisation et un nouveau statut pour l’Entreprise dans la société, confèrent à la Société Civile une place centrale dans la nouvelle dynamique de changement.
Ainsi la maîtrise du changement est-elle indissociable de l’émancipation de la Société Civile. L’organisation de celle-ci à travers un mouvement associatif efficace constitue, de fait, le complément aux actions de l’État, des Collectivités locales et de l’Entreprise.
L’édification de la République de Djibouti du 21ᵉ siècle dépend enfin de la participation et de la mobilisation des jeunes et des femmes autour de ces principes.
La valorisation des atouts des jeunes et des femmes représente le gage de la réussite du changement dans le respect d’une meilleure médiation entre l’authenticité nationale et la modernité ; une médiation dans laquelle la famille et l’école en constitueraient les principaux leviers.
La participation active et l’implication réelle de la femme à tous les échelons de la vie économique, sociale, politique et culturelle représentent une clé essentielle de cette réussite.
Responsabilisation, Adhésion, Mobilisation et Participation sont les termes de l'indispensable nouveau contrat social indispensable pour consolider les fondements du projet de société djiboutienne du 21ᵉ siècle.
ALPHA LASSINI
Mardi 11 septembre 2018
mardi 22 septembre 2015
DE SOLON À LA COP21
Au Ve siècle avant notre ère, la Grèce vivait sous un régime oligarchique depuis plus d'un siècle. Quelques grands propriétaires faisaient régner leur ordre. Les abus de pouvoir devinrent bientôt tels que les petits paysans devaient payer de leur personne des dettes qu'ils ne pouvaient pas honorer conformément aux ententes conclues à l'avantage des riches prêteurs. Plutôt que de prendre ainsi le risque de devenir esclaves pour être vendus sur des marchés étrangers, de nombreux Athéniens préféraient s' expatrier d'eux même dans l'espoir de connaître un sort meilleur dans une cité étrangère.
samedi 22 août 2015
mercredi 17 juin 2015
Ramadan kareem
Au peuple de #Djibouti.
Remplace la mélancolie par l'ouvrage,
Doute par la certitude,
Le désespoir par l'espoir,
La méchanceté par le bien,
Plantes par le devoir,
Le scepticisme par la foi,
Le sophisme par le froideur calme
Et l'orgueil par la modestie.